The Book of Ivy, d’Amy Engel

Hello There,

 

 

 

Éditions Pocket Jeunesse, 

 

304 pages, Sorti en Novembre 2016 

 

SynopsisVoilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple. J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu. Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche… 

Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera. 

Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ?

 

 

    J’avais The Book of Ivy dans ma PAL depuis quelques temps et à force d’en entendre parler, j’avais de plus envie de le lire. D’autant plus qu’il n’y a ni bleu ni noir (bon d’accord du vert très très foncé ;)) sur cette couverture, ce qui me permettait de valider un point du défi Pocket Jeunesse du mois. 

    J’ai commencé The Book of Ivy en ayant lu uniquement le résumé et sans avoir lu de chroniques auparavant, pour ne pas me spoiler. 

 

    Dès le début du roman, j’ai accroché au récit d’Ivy, à sa voix, à son histoire et à la fin du premier chapitre, j’étais conquise ! J’ai adoré sa voix, à la fois sarcastique, incisive mais pleine d’espoir, et notamment de l’espoir de pouvoir fuir. 

Le ton est donné dès le début du roman : il faut tuer l’ennemi, y arriver par tous les moyens, fomenter un complot et très vite, le tout sans se faire débusquer

 

    J’ai beaucoup aimé la nature progressive du récit : ce n’était pas seulement une histoire d’amour mais avant tout une histoire de haine, de mensonges, de faux-semblants et d’apparat : à qui minaudera le mieux pour gagner des informations, à qui jouera le mieux son rôle, quand bien même certains doivent en mourir. 

    La société dépeinte par Amy Engel est loin d’être parfaite et j’ai beaucoup aimé le fait que l’on puisse voir les deux facettes de ce monde : l’acte le plus cruel devient très vite le plus juste et le plus légitime car chaque regard, chaque geste couvre une foule de significations, d’intentions cachées

 

    La relation entre Ivy et Bishop se met très vite en marche mais j’ai toujours attendu le pas de travers que Bishop ferait, comme surveillant chacun des faits et gestes de ce personnage, ressentant une déviance que j’ai finalement plus trouvé chez Ivy et sur ce point, Amy Engel m’a bien eu puisque les personnages les plus cruels ne sont pas ceux que l’on croit. 

    L’histoire d’Ivy et de Bishop s’est d’ailleurs révélée bien plus solide et cohérente que certaines histoires que l’on peut trouver dans les romans portant sur les mariages arrangés et les complots. La politique, l’amour et le mensonge s’entremêlent de façon incendiaire, en dévastant tout sur leur passage : les personnages, les valeurs, mais aussi les lecteurs.

    

L’intrigue évolue de façon très intéressante puisqu’on voit Ivy se forger petit à petit et passer d’un personnage aliéné par une vision donnée à une jeune femme forte et inventive, qui se forge sa propre opinion face aux autres. 

    Le rythme est très bien dosé : l’action et les passages de description sont organisés de façon à ce que l’intrigue avance pas à pas, et non pas de façon précipitée. 

 

    Le fin du roman m’intrigue énormément puisqu’un retournement final arrive, que je n’ai d’ailleurs pas deviné une seule seconde et j’attends avec impatience de lire la suite de ce roman en espérant qu’il soit aussi bon que ce premier tome. 

 

C’est donc un presque coup de coeur pour ce roman puisque la fin ne m’a pas entièrement convaincue mais j’attends de lire la suite pour me faire une idée plus générale de cette série. 

 

 

Et vous ? L’avez-vous déjà lu ? 

Qu’en avez-vous pensé ? 

 

À bientôt, 

Julie.

 

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